Enfin terminée qu'elle est la nasse maison, après quelques soudures et le coup de main de quelques amis soudeurs, le résultat est interessant ! Madame de Louisiane va tester la plancha. Faut tester, c'est comme pour tout.

Marmottes, sifflement.

Eaux limpides, bruissement.

Brèche de Tuquerouye, écoulement.

Beaucoup de mots en "ment" alros que finallement ... ya pas plus vraisemblable que cette journée au dessus des Gloriettes en mode prospection d'un parcours no-kill où l'on débouche après un couloir débonaire d'un blanc tacheté d'ombres dessinées des escaliers taillées par les multiples cordées. Le mode du jour sera pépouse avec la salade de riz maison de la tête au pieds. Les marmottes sont là, les nuages également. Le berger semble fatigué, va falloir se requinquer, tout juste passé le mois de Mai.

Ce cirque me décoit par son manque d'originalité. Je ne ressens pas cet appel des cimes qui devrait me pousser à aller voir El Monte Perdido ... Un élan d'objectivité m'assoie dans la pelouse sans criquet ... pourquoi pas par ici ? Nou coumpréni pas. Les voisins que sont Gavarnie et Troumousse semblent aspirer le moindre péquin et je me sens démuni ... N'at sèy pas.

Ne pas s'etonner si j'use mon capital Vibram en Aspe.

Adishatz mounde.

Quelques clichés du prologue animés par la pluie, rythmés par le sifflement des sirés et les allers retours pour décoller le fil. Saint-Lizier d'Ustou, un grand Christian de nouveau, un beau séjour dans cette Ariège, ce Couseran comme d'antan.

Remerciements à Bernard Seille pour les films amateurs qu'il produit sur cette attachante région. Il rafle 11 récompenses suprèmes sur les 12 derniers festivals.

Mai 2011 : Une dizaine de jours au pays des toros et des thons. Grandiose !

De bien belles couleurs dans un bien bel endroit. Une pensée pour Tarifa ... et son coucher de soleil sur l'Afrique dominant l'horizon.

Sous le soleil au bord du Belonce, au pied de l'Udapet et en direction d'Arlet. La faune et la flore sont en effervecence, ca donne quelques petites piques, du vert dans l'objectif et quelques prises sous-marines satisfaisantes ! La petite Paloma, jeune palombe tout droit venu des Landes, nous aura sagement accompagné,  poursuivant ainsi son impregnation humaine. Le résultat est surprenant, il reste la phase d'envol que nous attendons impatiemment. A l'instant où sont tapotées ces lignes, elle m'accompagne et ne peut s'empecher de participer ... ce qui donne : opçyuhg"é'.

Virée en terre Luchonnaises... le potentiel halieutique est d'après les dires ... : énorme. Ne jurant que par la vallée d'Aspe, c'est avec oeil grand ouvert que je m'y pointe, retrouver le Crabe. Je tente le vairon manié durant les deux jours pour n'en sortir aucune, quelques miques seulement... le Crabe s'amuse quant à lui et enchaine les prépubaires à la teigne... ca finit par scorer quand meme ! On retiendra une vallée aérée, pas mal d'eau pas du tout machée malgré la pluie incessante. Luchon en elle même est toujours touristique, pas tellement de charme ... pas tellement objectif comme analyse certainement vous me direz. Les cours d'eaux prospectés sont les mineurs de la vallée, les majeurs le seront pour la WCup avec tous les participants. Qques images ci-dessous :

En long, en large et en travers... la découpe du cochon ? non.

Depuis des décennies ... une tradition locale ? non plus.

D'un blanc immaculé ... une couloir par là ? pas davantage.

... Par ici ? décidement non.

Il s'agit de comment qu'il est le type : le VW de la MG prod. Il aura, ce we, sillonné les allentours de Cauteret à la recherche de barbeuc, truite, randonnée, lac d'Estom, eaux thermales, pistes de ski ... Son compère a joué son rôle dans le trafic de bon temps. Attention à ne pas become addicted.

A peine arrivé, le fil est trempé dans les eaux de la Fruitière, en son amont. Un poil pour un coup du soir à la fraiche. La truite est joueuse mais petite. La nuit tombera vite sous un ciel chargé d'une semelle homogène, fine et sans le moindre vent. En occultant le tumulte du Lutour, c'est une belle impression de calme qui règne, une fois imaginée sans cette la couche grisatre au dessus des têtes, la pensée va vers l'immensité qui se devine au loin, plein Nord... par exemple le Pique Longue ... par exemple oui. Le rituel du feu est lancé avec ses couleurs, ses odeurs, sa chaleur, ses fumées, ses crépitements autour des 4 bons vivants du jour qui programment un lac d'Estom pour le lendemain. Les camtars sont en rang d'oignon, lits prêts, vitre ajourées.

La semelle ne demande qu'à regagner les cimes, ce qu'elle fera dans la soirée pour laisser place à une pleine lune impressionnante. On en dinstingue son ombre et la petite marche à vocation digestive est à l'ordre de la nuit pour les deux poilus en perpetuel mal d'aventure. Les farios sont là, peu farouches, noyées dans l'obscurité mais pointées par les rayons Petzliens.

Samedi, petit matin, après une petite poignée d'heure de sommeil, il est là ... cet air frais qui vous a par le passé caressé le museau au sortir du refuge au petit matin, les jours de folie en altitude ... elles sont là, ces couleurs vives en énergie mais tamisées par le faible contraste d'une vallée Nord-Sud qui prend son temps pour laisser passer Maitre Soleil. La partie de pêche débute sur les 06h15 pour s'achever sur les 09h30 devant le café servi à la troupe entière "enfin" opérationnelle. Direction Estom, par un chemin longeant le Lutour calme, tortueux puis s'elevant au pic de ses cascades, sorties tout droit du lac. Pas grande difficulté, cadre sapineux et ombragé au poil. La soirée, retour dans le monde de la dépense et du confort urbain avec les bulles thermales de Cauteret. Le lendemain, skis au patte et moultes descentes à hum

Quelques photos du we qui signe au passage, le dimanche, la clotûre de la saison ski en station 2011 de la plus belle des manières.

En ce mercredi soir, milieu de semaine, une habile et fortuite combinaison de journée de repos aboutit à une intersection non nulle. Le beau temps est annoncé, les vairons sont dans le seau, je répète "les vairons sont dans le seau". Direction les pentes déneigées Ossaloises. La grande classique, ce qui devait arriver arriva, comme des benets en pleine nuit devant la barrière empechant de rejoindre Bious Artigues. Bref, on tire jusqu'à Pont de Camps pour poser le camtar et enchainer sur une grosse nuitée réparatrice. Les premières lueurs du jours et la fraicheur de ce printemps plus hivernal qu'estival pour le coup, nous reveille et nous anime d'une humeur solide. Demi tour véhiculé et les semelles Vibram frottent le bitume, contradictoire mais obligatoire. Les vairons ballotent dans une bouteille à peine remplie, s'oxygénant ainsi à chaque foulée. Dans les bas étages, les feuillus se déjouent de Newton et ont déjà inversé la pesanteur. L'énergie emmagasinée dans les racines est libérée dans les bourgeons qui éclatent leus chauds manteaux d'écailles pour proposer de tendres feuilles au vert clair ... si appréciable dans l'objectif ! Le pinson fait son malinou tout en haut de son résineux, le pic n'en fait qu'à sa tête, le geai nous trahit lorsque nous parvenons au but. Eaux d'un bleu trouble chargé des coulées hivernales. La partie de pêche qui suit vire au pique-nique à base de local puis à la sieste en pleine lumière, léger vent du Nord ... forcement rien ne mord.

Un grand et très apprécié bol d'air frais au final ponctué par une rencontre fabuleuse avec un jeune homme de 72 ans qui redescend de Cap de Pount à grandes et souples emjambées. Mes respects. Son secret: l'espoir, une vision positive et une envie de gouter avant tout. De nombreux voyages auront ponctué sa vie et c'est juste avant de sauter dans son petit Susuki, en première place au parking depuis 04h du mat, qu'il nous annonce un 9h AR pour l'Aneto depuis la Rencluse. Pour finir, il m'aura fait part de quelqu'une de ses croyances sur la dame Fario, qu'il traque sans relache dans les vallées du 64.

Adishatz mounde !

En ce beau samedi, en ce début de printemps, après cette semaine de caña, il est de rigueur d'aller tater en douceur les névés restants et zieuter les lacs histoire de prévoir une session truitasse dès l'ouverture en altitude. Et là, c'est la mise au grand jour d'une erreur : l'ouverture des lacs dans le 64 a été calée cette année 2011 sur l'ouverture générale. J'ai donc eu la surprise de voir descendre 2 petcheurs du lac de Lhurs, aux bourriches particulièrement garnies... Rapidement revenir avec la canne je dois désormais pour profiter de cette période de l'année où les truites se réoxygènent et se réalimentent en quantité... Vous l'avez compris c'est en Aspe de nouveau que le tour a lieu. Départ du pont du Lauga, pour +900m de dénivelé, ingrats au début en forêt mais grandiose une fois au grand jour... les névés ralentissent la progression mais le décor à l'arrivée est grandiose. Ambiance sauvage dans ce petit coin de paradis, fond de vallée "glaciaire" où le berger engraissent ses ovins l'été durant. Deux lièvres nous auront tournés autour en fin de journée, sous le soleil couchant. Pinsons, bruants et mésanges noires s'activent dans les premiers étages alors que choucas et martinets enchainent les acrobaties aériennes dans un ciel totalement bleu, léger vent d'Ouest bienvenu pour rafraichir les aisselles... quelques photos ci-après...